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Témoignage sur les lycées français de New York et de Hong Kong

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Marianne est aujourd’hui expatriée à Manhattan avec son mari et ses 2 enfants. Après une expatriation à Hong Kong et une première expérience de scolarité à l’étranger, ils ont choisi de mettre leurs 2 enfants au lycée français de New York. Elle nous donne son avis et son retour d’expérience, partagez vous aussi votre feedback en commentaire de ce témoignage.

Quel a été votre parcours en tant qu’expatriés ?

J’ai été expatriée avec mon mari il y a 18 ans à Londres pour 2 ans, sans enfants. Nous sommes ensuite rentrés en France à Paris pendant 12 ans et nous avons pris la décision de repartir en famille, il y a 4 ans. Nos enfants avaient alors 10 et 7 ans. Nous sommes partis à Hong Kong pour 3 ans et avons déménagé sur New York l’année dernière.

Avez-vous hésité entre le lycée français et d’autres écoles internationales à HK ou à des écoles franco-américaines à NY ?

A Hong Kong, il n’existe qu’une école française pour l’école élémentaire, le collège et le lycée, le Lycée Français International de Hong Kong (LFI) dont le niveau est bon et dont les élèves ont d’excellents résultats au baccalauréat. Nos enfants étant uniquement francophones, nous ne nous sommes pas posé la question de les mettre en école internationale. Le LFI a d’ailleurs comme son nom l’indique une section internationale.

Si nos enfants avaient eu l’âge d’aller à la maternelle, nous aurions peut-être fait un choix différent. Il y a des petites structures françaises et beaucoup optent pour des écoles bilingues anglais-mandarin.

Pour New-York, notre préférence allait au Lycée Français de New York mais nous avions aussi étudié d’autres solutions comme le Lyceum Kennedy et L’EINY (Ecole Internationale de New York). L’UNIS (United Nation International School) nous avait également été recommandée mais nous n’avons pas postulé. Nous avions aussi en tête que la FASNY (French-American School of New York) était une très bonne école mais nous désirions habiter Manhattan.

Les dossiers des enfants ont été acceptés au Lycée Français de New York et nous sommes très contents de ce choix.

Comment s’est passée l’intégration de vos enfants au lycée français à HK puis à NY ?

Les enfants sont arrivés à Hong Kong en CM2 pour ma fille et CE1 pour mon fils. Tous les deux quittaient une école publique où ils étaient depuis la petite section de maternelle et où ils avaient tous leurs amis.

Ville de Hong KongPour ma fille l’intégration a été moins simple que pour mon fils. Elle ne parlait que français et les élèves à Hong Kong avaient l’habitude de parler anglais entre eux dans la cour. Elle a donc mis plus de temps à se faire de nouveaux amis. Mon fils était plus jeune et n’a eu aucune difficulté à s’intégrer. Bien entendu, dans un cas comme dans l’autre, ils ont laissé après 3 ans à Hong-Kong leurs nombreux meilleurs amis.

Ville de New YorkA New York , ma fille est rentrée en 4ème et mon fils en CM2. Elle a participé au camp de sport à la fin du mois d’août, ce qui l’a aidée pour la rentrée scolaire. Elle a aussi eu la chance d’être en classe avec une nouvelle élève qui est très vite devenue son amie. Les enfants sont généralement bien accueillis par les anciens élèves.

Pour mon fils, de la même façon, le fait d’avoir participé à un camp de foot avant la rentrée scolaire lui a permis de rencontrer des élèves de son âge partageant la même passion du ballon rond. Tous les élèves de la classe ont d’ailleurs très bien accueillis les 4 nouveaux.

Quels sont les avantages des lycées français à l’étranger ?

Le gros avantage des lycées à l’étranger est tout d’abord l’apprentissage des langues. Les enfants ont commencé à parler anglais à Hong Kong dès l’école primaire car les élèves ont des heures d’anglais supplémentaires par rapport à la France. Pour les jeunes déjà anglophones, il existe des classes bilingues avec un enseignement en français et en anglais. De plus, les enfants jouent facilement en anglais et se mêlent aux élèves du cycle international.

A New York, un tiers des élèves sont des américains et il y a des heures d’enseignement en anglais. Certains professeurs sont seulement anglophones.

Un autre point fort est le nombre réduit d’élèves par classe qui facilite également l’apprentissage. Les élèves à New York sont 20 par classe, à Hong Kong ils étaient autour de 25.

Etudier dans une école internationale leur permet aussi de considérer et de postuler pour des universités à l’étranger, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. Certaines écoles deviennent accessibles sur entretiens uniquement comme Science Po.

Les enfants restent en relation via les réseaux sociaux, mails ou textos, avec leurs amis autour du monde et c’est important pour leur ouverture d’esprit.

Avez-vous envisagé que vos enfants apprennent le chinois ?

Ma fille a commencé le mandarin dès son arrivée à Hong Kong en CM2 et l’a gardé en seconde langue à New York.

Mon fils a débuté le mandarin en CM1 à Hong Kong (c’est le niveau où il devient obligatoire) et il continue aujourd’hui à New York. Il devra choisir une seconde langue vivante l’an prochain mais il n’est pas obligé de garder le mandarin.

Avez-vous une anecdote à raconter sur ces expériences aux lycées français ?

Pas vraiment d’anecdote mais une bonne surprise. Les lycées français sont très dynamiques sur le plan culturel et les enfants y croisent des auteurs et des artistes renommés. A New York, ils ont la chance de travailler pendant une semaine complète avec des artistes en résidence et je trouve que c’est une expérience extraordinaire. A la fin de la semaine passée avec les artistes, ils ont l’opportunité de présenter aux parents un spectacle qui est le fruit de leur travail. Il ne s’agit donc plus simplement d’une semaine d’apprentissage, les enfants sont vraiment amenés à créer ou interpréter une oeuvre.

Les deux lycées français de Hong Kong et New York ont en effet dans leurs locaux des auditoriums qui leur permettent d’ouvrir la scène aux élèves. Le lycée de New York a un vrai centre culturel et à Hong Kong, les parents et la communauté sont fortement investis et proposent, participent ou organisent la mise en place d’évènements culturels, beaucoup mettant en scène les élèves.

Une des grandes motivation pour s’expatrier était le bénéfice que pourraient en tirer nos enfants. Qu’ils puissent être à l’aise en anglais et s’ouvrir à d’autres cultures. Aujourd’hui nous sommes  ravis qu’ils en profitent car ils vivent une expérience très enrichissante.


Vous vous demandez quelle école choisir pour vos enfants : école locale, école internationale ou lycée français ? On vous aide à vous poser les bonnes questions pour un choix en toute sérénité (ou presque).

Comment intégrer une école bilingue à New York et aux USA ? Grâce à notre panorama des écoles et nos conseils pour postuler, mettez toutes les chances de votre côté !

2 COMMENTAIRES

  1. C’est une blague quand même ! Le lycée français de HK est de mon expérience avec mes enfants pas bien meilleur qu’un lycée Français.

    De statuts privés, il applique pourtant la bonne veille pédagogie à la française qui nous vaut année après année de descendre dans les classements internationaux. Quant à l’anglais, désolé il n’y a aucun exploit à proposer 4 heures ou 6 heures en OIB. Il y a en plus sélection pour mettre les enfants en OIB pour bénéficier juste 2 heures de plus ! Un comble quand on sait que tous les établissements de HK enseignent en anglais et que nous sommes dans pays anglophone !

    D’ailleurs le ton est en général donné à la rentrée, quand le responsable de la sections anglaise vous explique que ce sera à nous parents de trouver des activités avec des anglophones en dehors de l’école pour voir des progrès significatif.

    Idem pour l’enseignement en Mandarin, on a vraiment pas l’impression d’être en Chine.

    De passage ou pour plus longtemps à HK, je recommande soit les écoles anglaises ou canadienne/suisse (pour le français). Vous vous y retrouvez au bon du compte pour une plus ouverture aux autres cultures et meilleur apprentissage des langues. D’ailleurs de plus de famille ont déjà leurs enfants dans des établissements anglophones à leur grand bonheur.

    Beaucoup vu d’article sur le LFI HK mais expérience décevante. Aucun intérêt de reproduire l’expérience française à 10 000km.

    • Merci pour ce feedback, pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce que vous avez expérimenté avec vos enfants comme école qui vous semble plus pertinente? Etaient-ils en élémentaire ou ont-ils passé un bac international?

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