Tekakwitha, un summer camp pas comme les autres
Comme on dit en français « les grandes vacances » arrivent ! Pour les familles vivant aux États-Unis ce moment rime généralement avec Summer Camp, cette spécialité américaine où les enfants passent plusieurs semaines en collectivité, souvent proche de la nature, pour s’amuser et vivre des expériences mémorables tant sur le plan humain que physique et émotionnel. Pour nos petits et grands francophones qui ne pourraient pas profiter des colonies de vacances en France, mais qui auraient bien besoin de pratiquer leur français, il est possible de rassembler le meilleur des deux mondes en participant à Tekakwitha, un summer camp francophone aux États-Unis !
Des activités au cœur de la nature
Situé dans le Maine à 2h30 au nord de Boston, sur le bord du lac Androscoggin, le camp Tekakwitha propose aux enfants de profiter d’activités en plein-air, à la fois sportives et artistiques, qui se déroulent exclusivement en français toute la journée.
Le camp propose aux enfants 4 programmes :
Regroupés par âge, filles et garçons découvrent des activités variées : baignade dans le lac, trampoline flottant, voile, kayak, pêche, basket, foot, escalade, tir à l’arc, ateliers arts & crafts, etc. Le camp organise aussi des activités spéciales comme une journée à la mer, des olympiades, un tournoi de foot et d’autres surprises selon les sessions. Contrairement à d’autres summer camps qui mettent en avant un programme d’activités et des installations dignes d’un Club Med 4*, Tekakwitha prône avant tout un cadre de vie, un accueil, une ambiance, et bien sûr une immersion linguistique.
La journée type est divisée en 4 périodes d’activités : 2 en groupe et 2 pendant lesquelles chaque campeur choisit son activité parmi celles offertes dans chacun des 4 programmes.
Suivez ce lien pour en savoir plus sur les activités de ce summer camp.
Les cabines et le réfectoire
Aussi connues sous les noms de chalets ou dortoirs dans le monde des summer camps, les cabines du camp Tekakwitha accueillent chacune 12 jeunes et leur moniteur. Elles sont assez confortables avec de vrais lits, des armoires de rangement et une salle de bain à partager. Au réfectoire (la salle à manger) l’ensemble du camp se retrouve pour partager les repas. Holly, une maman américaine vivant en Louisiane et adepte de Tekakwitha, nous confie que les installations du camp sont assez simples mais que tout est propre et que les matelas sont changés chaque année.
Des souvenirs pour la vie, des valeurs saines et une ambiance fraternelle
Ce camp québécois transmet un état d’esprit fortement apprécié des familles. « Oser pour grandir », telle est la devise de Tekakwitha dont les activités sont axées sur le développement personnel et la vie de groupe.
Kate, la fille de Holly, a fait son premier camp de 2 semaines à 9 ans et elle revient chaque année depuis 3 ans. Elle raconte : « Une de mes activités préférées s’appelle « Rêve collectif » et celle-ci était sur le thème Loup-garou. Nous nous sommes réveillés pendant la nuit pour résoudre des énigmes en petits groupes tout en essayant d’attraper les loups-garous avant qu’ils ne nous attrapent, le tout dans le noir. Les moniteurs étaient déguisés et le camp décoré, l’ambiance était incroyable ! ».
Et quand on vous parle de souvenirs pour la vie, on n’exagère rien : « Mon meilleur souvenir du camp c’est quand nous sommes allées sur la plage au bord du lac à la nuit tombée et qu’on pouvait voir toutes les étoiles briller dans le ciel. C’était tellement beau. J’ai pris la main de ma copine et nous avons regardé le ciel. Petit à petit les autres filles de notre cabine nous ont rejoint et nous nous sommes toutes donné la main. C’était magique ! ».
Kirwan, 10 ans, fils d’Anne de la région de New York, nous dit « J’ai adoré la tarte au sucre, la compétition de hot dog et apprendre à faire du diabolo. » Sa plus grande fierté est d’avoir été choisi pour porter le flambeau des jeux olympiques du camp.
80% des campeurs y reviennent d’une année sur l’autre
Chaque été les campeurs reviennent enchantés et les parents sont ravis de retrouver leurs enfants transformés. Ainsi la grande majorité des enfants revient l’année suivante et retrouve avec plaisir leurs copains et les joies du camp. Pour les plus jeunes il est vrai que la séparation avec les parents peut sembler longue, mais c’est surtout dur pour les parents, raconte Holly : « Nous manquons à nos enfants seulement quand on les a au téléphone !». Des photos sont postées chaque jour sur Facebook pour rassurer les parents.
Anne nous confie que son fils a beaucoup gagné en indépendance et en autonomie alors qu’elle craignait qu’il ne trouve les 4 semaines de camp trop longues. « Frank, notre principal référent, a été vraiment attentif aux besoins de Kirwan et a su le réconforter en cas de coup de blues. Grâce aux lettres et aux photos reçues régulièrement, j’ai trouvé que c’était le bon niveau de communication entre nous. »
Le choix d’un camp francophone
Holly a fait le choix de ce camp pour ses enfants car pour elle le maintien du français est important. Elle explique : « Mes enfants ont été d’abord scolarisés dans une école francophone puis ils ont rejoint le système américain. Nous ne parlons pas cette langue à la maison et aujourd’hui ils ne parlent plus français suffisamment. Je ne veux pas leur imposer de cours académiques car les vacances sont aussi faites pour se reposer et j’aurais peur que trop de cours leur fasse détester le français ! Les activités du camp sont excellentes, les enfants s’amusent et se font des amis. Guy et Manon, les directeurs du camp sont attentionnés et réactifs, ainsi que le reste de l’équipe. Kate et Will y retournent cet été c’est sûr ! ».
Une logistique simple
Pour emmener vos enfants au camp c’est très simple : vous pouvez les y emmener vous-même et profiter d’une journée pour découvrir les installations du camp avec eux, ce qui est très appréciable quand c’est le premier summer camp de votre enfant. Pour les parents qui ne pourraient pas faire le trajet, le camp propose d’aller chercher et de ramener votre enfant à l’aéroport de Portland (Maine) pour 60 USD par personne et par trajet.
Le budget vacances
Les prix varient selon la durée du séjour et ils sont très attractifs pour les séjours de 4 semaines. Comptez 1 540 USD pour 2 semaines, 2 670 USD pour 4 semaines chez les Campeurs (8 – 12 ans) et Explorateurs (13 ans) et 2 840 USD pour 4 semaines chez les Pionners (14 – 17 ans).
Pour Holly, un mois au camp pour 2 enfants représente un certain budget. « Nous leur offrons comme un cadeau chaque année » dit-elle. Connaissant le prix des summer camps américains, elle confirme : « Pour nous, le camp est un excellent rapport qualité / prix. »
Au-delà de l’intérêt linguistique pour les francophones, ce camp est une véritable fabrique à souvenirs. Pour en savoir plus, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site du camp : campdevacances.com.
Cette année, en vous inscrivant de la part de Devenir Bilingue, vous recevrez un sweat à capuche gratuit (valeur 45 USD)… Un beau souvenir du camp pour votre enfant.
Guy et Manon se feront un plaisir de répondre à vos questions, alors contactez-les de notre part mais n’attendez-pas car le camp est très vite complet.
Je prends contact avec le camp !
Et bien sûr à la rentrée prochaine, racontez-nous l’expérience de vos enfants 😉